Parler, Sluter, Geraert : Les pas perdus

Les italiens ont de la chance. Ils n'ont pas connu d'iconoclasme protestant (ou si peu, le sac de Rome, 1527),  ni de fureur révolutionnaire française. Moyenannt quoi ils possèdent encore (quand ils ne les ont pas vendus) beaucoup de chefs d'oeuvre de leurs grands génies : en sculpture Ghiberti, Donatello, Michel Ange par exemple.

Les 3 sculpteurs dont il sera question dans la présentation qui suit, n'ont pas eu cette chance. Beaucoup de leurs oeuvres ont disparu, pas seulement à cause de la furie des hommes, mais aussi en raison de leur incurie (des catholiques cette fois-ci, censés préserver les oeuvres de leurs artistes).  Et pourtant ces trois sculpteurs, Peter Parler, Claus Sluter, Nicolas Gerhaert, dit Nicolas de Leyde, sont  les équivalents nordiques de Ghiberti, Donatello et Michel Ange. Malheureusement, étant donné le faible nombre d'oeuvres qui nous sont restées (ou qu'on peut leur attribuer, avec toute l'incertitude que l'exercice comporte), on a du mal à mesurer l'étendue de leur génie. 

Mais il faut faire avec ce qui nous reste, ce qui n'est "pas perdu". Et la découverte de ces oeuvres procure à la fois enchantement, et nostalgie vis à vis de ce qui manque.

La présentation: Parler sluter 4 (4.12 Mo)

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