Le naturalisme italien au XVIIIème siècle

En France on a une vision biaisée du XVIIIème siècle, celui de la domination de la culture française, avec ses grands philosophes, Voltaire, Diderot, Rousseau, réclamés par toutes les cours d'Europe, son Encyclopédie, sa cour versaillaise brillante, imitée par toutes les autres cours, royales ou princières.

Dans ce monde un peu enchanteur et "déconnecté" comme on dit aujourd'hui, le peuple n'existe pas, jusquà la Révolution. Pourtant, les hollandais depuis le XVIIème, puis les anglais durant le XVIIIème, avaient montré que ce "peuple" existe bien et devait prendre le "leadership" de l'évolution économique, sans nécessairement aboutir à un bouleversement social. Peu d'artistes d'intéressaient à ce peuple, car ils étaient contraints par les commandes que leur passaient les "grands" du monde de l'époque, princes, nobles ou ordres religieux.

Il y a eu quelques exceptions: Hogarth en Angleterre, beaucoup  de peintres hollandais, Chardin et Greuze en France. Cet exposé vous propose de découvrir les exceptions italiennes. 

Crespi et all (2.93 Mo)

Ajouter un commentaire

Anti-spam